Vous aimez manger varié et équilibré ? Mes vaches aussi ! C’est pourquoi je cultive des prairies composées au minimum de trois espèces de graminées et de légumineuses fourragères. Mes vaches disposent ainsi d’une alimentation diversifiée et riche en protéines, avec de la variété florale et botanique. Le fait de varier les cultures en prairies a aussi d’autres impacts positifs pour nous agriculteurs : la terre est en meilleure santé, elle est plus productive et résiste mieux aux aléas climatiques. En plus, les légumineuses apportent de l’azote, je peux réduire mon utilisation d’engrais. Tout bon !
C’est une grande fierté : mes vaches disposent de grands espaces pour vivre à l’air libre, j’agis vraiment pour leur bien-être. Mes prairies sont aussi très utiles à l’environnement : elles stockent dans le sol en moyenne 65 tonnes de CO2 à l’hectare. Mes prairies ont de plus le pouvoir de nettoyer et purifier les sols, en filtrant mieux les eaux, elles m’aident à préserver une terre saine. Enfin, mes prairies sont essentielles à la biodiversité : la flore s’y développe, la faune sauvage et les insectes pollinisateurs s’y réfugient. Que de vertus !
Afin de mesurer l’empreinte carbone de mon activité et d’établir un plan d’actions prioritaires pour réduire cette empreinte, je suis engagé dans la démarche carbone CAP’2ER. C’est un diagnostic qui mesure la performance environnementale de mon exploitation et qui m’aide à adopter les bonnes pratiques. La démarche intègre de nombreux critères : changement climatique, qualité de l’eau, qualité de l’air, consommation énergétique, maintien de la biodiversité, stockage de carbone… Je dispose aussi d’indicateurs spécifiques à mon métier d’éleveur, comme la gestion du troupeau, l’alimentation, ou la valorisation des déjections… J’ai toutes les cartes en main pour réduire mes émissions de gaz à effet de serre !
Dans mon exploitation, il y a de grands bâtiments pour accueillir mes vaches lorsqu’elles rentrent du pâturage ou par mauvais temps. L’idée est d’utiliser la surface de toitures pour produire l’électricité grâce à des panneaux photovoltaïques. Ceux-ci nous permettent d’être plus autonome en énergie. Je produis de l’énergie verte. Je suis fier d’utiliser une ressource naturelle, le soleil, pour améliorer mon empreinte carbone. Et réduire mes factures !
Pour préserver mes ressources en eau et garder une terre en bonne santé, il faut limiter les engrais azotés au strict nécessaire pour mes cultures. Cela nécessite d’avoir une vision très précise de toutes les parcelles. Aussi, j’utilise un outil de pilotage de mes engrais par image satellite qui me permet d’ajuster finement les quantités apportées. Il s’agit d’une agriculture de précision. Mes céréales poussent mieux avec moins d’engrais, et je réduis mon empreinte carbone.